Une semaine,
seulement, qu'on est partie ?
Ça semble tellement
plus…
L'avant-départ
était difficile, les au-revoir sonnaient comme des adieux.
Un dernier sourire
avant de partir...
On monte dans un car
avant l'aube, sans vraiment réaliser que ce moment est finalement
arrivé. Je suis apaisée presque aussitôt, sereine d'être sur la
route. On se sent ailleurs avant même d'avoir franchi une
frontière : les conducteurs d'eurolines ne parlent pas
français, et à peine anglais. Quand il faut changer de car à
Paris, c'est un autre passager qui nous aide à trouver le chemin.
Les kilomètres s'enchaînent, on traverse la France, la Belgique,
L'Allemagne et la Pologne… après plus de 30h, on arrive à
Varsovie. [Pause.] Un aperçu de la ville, une courte nuit en
couchsurfing, et à nouveau on se lève avant le soleil pour
retourner dans un car. Grand confort cette fois : des hôtesses
d'accueil anglophones, des tablettes intégrées dans les sièges
avec internet, jeux, films et musique, boisson et nourriture en
vente… On y est bien! L'envie de voir défiler le paysage me
tient éveillée malgré la fatigue, mais à la nuit tombée les
routes bosselées de Lituanie et de Lettonie ne me reposent pas. Il
est 23h quand on arrive à la frontière Russe ; une fois les
passeports tamponnés par une douanière caricaturale de la froideur
des administrations du pays, on peut enfin s'endormir, tant bien que
mal.
Après ces trois jours et demi de route, on débarque à
Moscou sous la neige, un peu lost in
translation.
Assaillies dès la descente du car par des chauffeurs russes qui ne nous parlent que dans leur langue, on s'éloigne, on essaie de prendre un trolley mais on ne voit pas où acheter de tickets, alors on marche pour rejoindre la gare ; deux heures plus tard on pose les sacs en consigne et il faut ensuite trouver comment prendre le métro… personne ne parle anglais ici! Entre le guide de conversation russe d'Aurélie et ce que je connais de l'alphabet cyrillique, on se débrouille pour arriver finalement sur la place rouge, et aller voir la cathédrale de Basile-le-bienheureux et le Kremlin.
Assaillies dès la descente du car par des chauffeurs russes qui ne nous parlent que dans leur langue, on s'éloigne, on essaie de prendre un trolley mais on ne voit pas où acheter de tickets, alors on marche pour rejoindre la gare ; deux heures plus tard on pose les sacs en consigne et il faut ensuite trouver comment prendre le métro… personne ne parle anglais ici! Entre le guide de conversation russe d'Aurélie et ce que je connais de l'alphabet cyrillique, on se débrouille pour arriver finalement sur la place rouge, et aller voir la cathédrale de Basile-le-bienheureux et le Kremlin.
Le temps file, la nuit tombe, les jambes fatiguent vite après tant d'immobilité... Alors on retourne à la gare, on va faire des courses en prévision du transsibérien, on récupère les sacs, on souffre de les remettre sur le dos si chargés… et puis on attend. Les gens croisés jusqu'ici nous ont paru froids et secs, tous nos efforts pour nous faire comprendre sont restés vains : english ? Niet. Souvent même pas un mot, juste un signe de tête et un froncement de sourcil. C'est énervant, frustrant. Mais en fin de soirée on croise un vieux russe passablement alcoolisé qui nous s'entête à vouloir discuter malgré la barrière linguistique ; il répète le peu d'anglais qu'il connaît en s'éloignant, une phrase que je ne comprendrais que quelques jours plus tard...
« Russia is
heart !»
Ooooooh c'est tout ? Tu t'arrêtes juste avant le train... c'est pour captiver les lecteurs ?
RépondreSupprimerJ'espère qu'Aurélie te prendra de temps en temps en photos ?!
Biz les filles ♥
La suite arrive très vite :) (demain matin pour moi, donc dans la nuit en France... si tout se passe bien).
SupprimerAurélie ne sort pas beaucoup son appareil... mais si elle le fait, j'oublierais pas de t'envoyer les photos !
Rho c'est fou, vous êtes déjà partis... Enjoy !
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